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Se connaître, le rôle des pensées, actions et réactions (Connaissance et mise en pratique)

-Se connaître- le rôle des pensées, actions et réactions
 
      Comme nous l'a enseigné le philosophe Pascal, fermeté et souplesse ne sont pas incompatibles. Dans la vie, il faut savoir transiger, si nécessaire, mais, toujours garder présent à l'esprit, le but à atteindre...
 
Cela requiert d'être conscients de nos pensées et de nos actes. Nos paroles, elles-mêmes, sont des actes et nous devons, également, en être conscients. Ainsi, nos actions ne seront pas des réactions...mais,auront été analysées, voulues et non subies, automatiques. Dans l'urgence du ressenti, nous n'avons aucun recul. Nos comportements sont, alors, conditionnés. Nous réagissons, impuissants à maîtriser nos paroles. C'est cela, précisément que nous devons éviter. A défaut, notre colère, nos frustrations, notre indignation, notre jalousie, notre égoïsme s'expriment sans retenue...
Les paroles non maîtrisées qui en résultent ne nous font aucun bien. Au contraire, elles nous affligent car elles visent à blesser l'autre.
 
Elles sont dictées par notre ego. Elles sont prononcées par lui et pour lui. Il croit ainsi se défendre, se protéger. Il se sent, en permanence, tel une citadelle assiégée. Mais, qui l'assiège, qui le menace?
Son premier ennemi est lui-même et personne d'autre. Lui, seul, l'ignore. Il croit que tous les autres êtres humains ne l'aiment pas comme il le mérite. Or, s'aime-t-il, lui-même? S'il s'aimait, croirait-il
que les autres ne l'aiment pas ou veulent lui nuire? Certainement pas!   
 
Il a peur et croit, ainsi, se protéger. Pourquoi a-t-il peur? Il s'est assimilé au corps et au mental. Il ressent donc leurs limitations, leur mortalité et il en souffre. Il lutte toujours et vit pour les protéger...Cependant, cette lutte est perdue d'avance puisqu'ils sont mortels et disparaîtront donc un jour...Le combat de l'ego est inutile et absurde. Mais, l'ego, dans l'ignorance de sa vraie nature, le mène jusqu'au bout!
 
Certains comprennent, tardivement, qu'ils ont livré un mauvais combat. D'autres, totalement absorbés par leur lutte quotidienne, ne le réalisent jamais. Jusqu'à leur dernier souffle, ils essaient de
s'accrocher à leur corps et leur mental. La mort est leur ennemie. Or, la mort est inscrite dans leurs gènes, dès la naissance. Le corps et le mental vieillissent, s'usent, inexorablement, tout au long de l'existence. Que d'énergie gaspillée pour aller à l'encontre de ce qui de toute façon, arrivera !
 
Quand nous saisissons cette vérité et l'acceptons, nous parvenons, alors, à nous consacrer à la recherche de nous-mêmes. Nous sommes, désormais, délivrés de la tension de cette lutte. Nous ne sommes plus guidés par la peur de disparaître. Nous avons intégré le fait que nous mourrons un jour. Mais, nous ne nous laissons plus envahir, ne sommes plus paralysés par un événement inévitable. Le fait que notre vie est limitée, inscrite dans le temps, ne nous affecte pas.
 
Bien au contraire, c'est alors que nous pouvons pleinement vivre, nous ouvrir à toutes les richesses et les possibilités de la vie. Que s'est-il passé? Comment avons-nous pu changer aussi radicalement d'attitude? Nous avons intériorisé le fait que notre combat était insensé, ne nous mènerait à rien et qu'il ne changerait rien à ce qui doit arriver. Nous avons compris que nous nous acharnions à poursuivre un combat erroné, à l'instar de Don Quichotte et de ses moulins... Au lieu de nous battre, irrationnellement, pour que nos corps mortels ne disparaissent pas, un jour, nous avons entrepris une vraie quête de l'immortalité.
 
Cette recherche ne vise pas à rendre nos corps et mentaux immortels puisqu'ils sont nés et doivent donc mourir un jour. Cette recherche est subtile et non plus matérielle. Elle s'ancre dans l'être. L'avoir est là pour nous aider à mieux vivre mais ne peut pas constituer “le” but  de notre vie. L'avoir est appelé à disparaître, à se détériorer ou à changer de propriétaire...
 
Seul, l'être ne change pas, ne disparaît pas, n'est pas limité par le temps et l'espace. Ne nous    trompons donc pas de cible, recherchons ce qui est éternel, la seule réalité, notre vraie nature. La vie matérielle, les sensations, les sentiments, les idées ne nous ont pas procuré le Bonheur que nous cherchions partout. A présent, nous comprenons que ce Bonheur est “nous-mêmes”. Nous le saisissons, rationnellement. Cependant, nous n'en avons pas encore l'expérience immédiate, la révélation. Elle adviendra lorsque nous serons prêts à l'accueillir.
 
Nous devons, tout d'abord, nous débarrasser de nos conditionnements, de nos conceptions et croyances erronées, de nos comportements égocentriques. Ainsi, nous pourrons nous ouvrir à l'existence, accueillir tout ce qui se présente, sans opinion préconçue...Ces changements doivent s'accomplir pour que notre vision s'éclaire. Chacun le fait à son rythme et selon ses capacités individuelles.    
 
Cependant, si nous n'entreprenons jamais cette recherche, nous ne trouverons pas le Bonheur, “nous-mêmes”. Qu'avons-nous à perdre? Nos fausses valeurs, notre égocentrisme, nos peurs et nos souffrances peuvent-ils nous détourner de notre quête du Bonheur? Certainement pas, bien au contraire.
 
Alors, commençons notre recherche, maintenant, sans plus tarder. D'où la débutons-nous? De là où nous sommes. Où allons-nous? Nulle part, si ce n'est “en” nous-mêmes. La révélation est immédiate, instantanée quand nous sommes prêts. Préparons-nous, car telle est notre seule responsabilité!
 
OM, TAT, SAT.
 
M. Manfrini.